Entretien avec Aline Maréchaux Présidente d’Agilcare, solution de constructions éco-responsables en bois entièrement évolutives et transformables.

Bonjour Mme Maréchaux, pouvez-vous vous présenter svp ?

Bonjour, je me présente, Aline Maréchaux, Présidente d’Agilcare Construction. Je suis une architecte

DPLG qui s’est spécialisée dans la réhabilitation de patrimoine historique avant de créer en 2014 Univers et Conseils, une SCOP qui a développé le procédé construction Nano® que nous utilisons actuellement chez Agilcare Construction.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de créer Agilcare ?

Agilcare a vu le jour le 18 août 2017 pour accélérer le développement commercial du procédé Nano®. Nous avons constitué Agilcare Construction en SAS car le statut juridique de SCOP ne permet pas de réaliser de levée des fonds pour soutenir notre développement.

Nous sommes convaincus qu’il est nécessaire de construire autrement, que chaque bâtiment doit désormais être conçu en anticipant ses évolutions futures en termes d’usage et surtout, sa fin de vie. La réponse que nous portons chez Agilcare Construction est de concevoir et construire une nouvelle génération de bâtiments bois performants, évolutifs et dont les éléments et matériaux sont totalement réemployables, sans déchets.

Agilcare a été créé pour développer et déployer à grande échelle ce principe constructif.

Quelle est la mission d’Agilcare ?

La mission d’Agilcare est de faire la démonstration qu’une autre manière de construire est possible, plus raisonnable et prévoyant le réemploi des matériaux constructifs. Nous avons choisi le bois pour ses propriétés et sa dimension renouvelable, mais si demain ce principe constructif est mis en œuvre avec des matériaux métalliques ou en béton recyclé, alors nous aurons rempli notre mission.

Quelle est votre ambition pour Agilcare ?

Nous ne cherchons pas à devenir une multinationale de la construction, notre ambition est de contribuer positivement aux enjeux environnementaux en faisant la preuve qu’une approche intelligente peut être à la fois rentable économiquement et peu impactante sur le plan environnemental.

Quel est le challenge le plus urgent pour lutter contre le gaspillage selon vous ?

Sortir des modes de consommation linéaire pour entrer dans le circulaire, et ce, quel que soit le secteur.

Quelle autre entreprise vous inspire dans la lutte contre le gaspillage ?

BIOCOP ou tous les points de vente sans emballage ou qui redistribuent les invendus

Quels sont vos gestes au quotidien pour lutter contre le gaspillage ?

Cela passe par des achats responsables, limitant les emballages et surtout l’économie de l’eau lors de la vaisselle (eh oui je fais ma vaisselle à la main) ou dans la salle de bain. …et je suis issue d’une famille « Tupperware » dans laquelle la règle d’or était « l’art d’accommoder les restes » !